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Arrivée : 21/01/2021
Sacha Slupowski
#286
Lun 25 Jan - 0:08
Sacha pose son sac de courses dans la cuisine avec un soupir de soulagement. Il fait froid dehors. Elle range la bière au frigo, sort un saladier pour disposer des chips. Impossible de trouver du houmous au supermarché. C'est sûrement lié à la Coupure internet -Sacha se surprend à mettre une majuscule à coupure dans son esprit parce que ça fait déjà plusieurs jours, ce qu'elle n'aurait pas cru possible. Certains magasins galèrent à se réapprovisionner, et il y a d'autres problèmes, comme par exemple avec les plateformes qui gèrent les appels vers le 18.
Elle aurait voulu mettre un fond de musique pour donner une ambiance plus confortable -cette chaîne youtube lofi, avec l'image de la fille qui étudie, ça aurait été parfait. Elle essaye même de lancer Internet pour voir mais bien sûr ça ne marche pas.
Elle attend son amie Antonie, avec qui elle a rendez-vous vers 19h. Sacha lui a téléphoné avec la ligne fixe de la caserne pour proposer le rendez-vous. Toni et elle se connaissent depuis déjà quelques mois, presque un an en fait. Elles se sont rencontrées lors d'une visite de la caserne par les gosses et se sont rapidement bien entendues. Sacha sourit en pensant à elle. Elle est très attachée à son amie, bien que leur relation soit encore jeune. Il n'était quasiment jamais arrivé auparavant que Sacha apprécie aussi facilement une personne, aussi son amitié envers Toni est-elle profonde et loyale.
Et justement, elle entend une voiture. Elle se met à la fenêtre du salon en souriant pour la regarder remonter l'allée et s'arrêter, et avant d'aller ouvrir la porte elle fait un petit signe de la main quand la jeune femme sort du véhicule. A la porte elle la salue avec un large sourire en secouant la main en l'air -Sacha déteste faire la bise à quiconque, elle ne la fait jamais, elle serre solennement la main ou salue comme la reine.
"Salut Toni ! Ca fait plaisir de te voir !"
Elle reste debout à côté d'elle pendant que Antonie enlève et accroche son manteau, en bavardant un peu ("ça va ? ça a été la petite route ? t'as vu le chemin il est tout bourbeux en ce moment") puis elle invite à s'installer dans la cuisine.
"On ouvre de l'alcool tout de suite ou je fais un thé d'abord ?"
Il fait bon dans la cuisine. On sent une légère odeur d'ail. C'est une jolie pièce aux meubles peints en vert foncé, avec une large table en bois au milieu, des plantes et des grandes fenêtres qui donnent sur le jardin plongé dans la nuit.
Elle aurait voulu mettre un fond de musique pour donner une ambiance plus confortable -cette chaîne youtube lofi, avec l'image de la fille qui étudie, ça aurait été parfait. Elle essaye même de lancer Internet pour voir mais bien sûr ça ne marche pas.
Elle attend son amie Antonie, avec qui elle a rendez-vous vers 19h. Sacha lui a téléphoné avec la ligne fixe de la caserne pour proposer le rendez-vous. Toni et elle se connaissent depuis déjà quelques mois, presque un an en fait. Elles se sont rencontrées lors d'une visite de la caserne par les gosses et se sont rapidement bien entendues. Sacha sourit en pensant à elle. Elle est très attachée à son amie, bien que leur relation soit encore jeune. Il n'était quasiment jamais arrivé auparavant que Sacha apprécie aussi facilement une personne, aussi son amitié envers Toni est-elle profonde et loyale.
Et justement, elle entend une voiture. Elle se met à la fenêtre du salon en souriant pour la regarder remonter l'allée et s'arrêter, et avant d'aller ouvrir la porte elle fait un petit signe de la main quand la jeune femme sort du véhicule. A la porte elle la salue avec un large sourire en secouant la main en l'air -Sacha déteste faire la bise à quiconque, elle ne la fait jamais, elle serre solennement la main ou salue comme la reine.
"Salut Toni ! Ca fait plaisir de te voir !"
Elle reste debout à côté d'elle pendant que Antonie enlève et accroche son manteau, en bavardant un peu ("ça va ? ça a été la petite route ? t'as vu le chemin il est tout bourbeux en ce moment") puis elle invite à s'installer dans la cuisine.
"On ouvre de l'alcool tout de suite ou je fais un thé d'abord ?"
Il fait bon dans la cuisine. On sent une légère odeur d'ail. C'est une jolie pièce aux meubles peints en vert foncé, avec une large table en bois au milieu, des plantes et des grandes fenêtres qui donnent sur le jardin plongé dans la nuit.
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Arrivée : 18/01/2021
Faceclaim : Lottie Person - Snotgirl
Antonie Sinclair
#306
Sam 30 Jan - 4:24
Tu connais presque le chemin par coeur, désormais. C'est d'ailleurs un chemin que tu apprécies (pas vraiment pour la route elle même, surtout que les petits chemins mènent un peu la vie dure à ta petite Volkswagen), mais plutôt parce que c'est le préambule d'un bon moment passé avec ton amie. Tu as répondu avec enthousiasme à son invitation de prendre un verre, ça te ferait le plus grand bien, surtout après cette semaine frustrante et angoissante suite à la coupure d'internet, tu avais bien besoin de changer d'ambiance... même s'il y avait bien des chances que tu amènes le sujet sur le tapis d'une manière ou une autre, puisqu'internet prend une énorme place dans ton quotidien (comme pour la majorité des gens en fait, sauf Melvin, peut-être), et que tes soirées sont tellement ennuyeuses sans Netflix ou la télé !
Tu reconnais de loin la maisonnée, et aperçois la silhouette de Sacha, à qui tu fais un signe de la main. Une fois la voiture stationnée dans l'allée tu t'empresse d'entrer dans la maison, les températures le soir sont particulièrement fraîche à mesure que l'on s'approche de l'hiver, saluant ton amie avec ton enthousiasme et ta bonne humeur habituelle.
« haha ! je suis surprise que tu poses même la question, tu me connais... Je meurs d'envie de cette bière depuis que tu m'as téléphoné !
Une fois rendue dans la cuisine, tu déposes sur la table quelques bières de microbrasserie que tu as trouvées à la supérette et que tu avais bien envie de découvrir, un petit paquet de noix salées et croustillantes et, bien sûr, une boîte de bonbons mélangés.
J'ai apporté quelques petits trucs pour la soirée, je me suis dit que je pouvais bien contribuer cette fois... c'est pas grand chose, y a pas beaucoup de choix à la supérette, je ferai mieux la prochaine fois ! dis-tu avec un air à la fois gêné et amusé.
Tu t'assois, le regard se portant instinctivement vers les jolies plantes vertes décorant la cuisine. Ce n'est pourtant pas la première fois que tu les voies, mais comme chaque fois, l'idée de te lancer dans le jardinage traverse ton esprit. Ce serait le bon moment, en plus, si tu n'as rien d'autre à faire sans internet... cette pensée ne te plait pas du tout, et crée même une petite boule d'angoisse se loge au creux de ton estomac. Ce sera rétabli bientôt. Tu tentes de te convaincre intérieurement, et secoue ta main devant ton visage pour chasser ces réflexions déprimantes. Après tout, tu es là pour passer un bon moment, pas pour gâcher l'ambiance !
Tu portes à tes lèvres la bière que Sacha a déposée devant toi, buvant plusieurs gorgées et affichant un air satisfait au visage, puis prend une grande expiration.
Alors, dis moi, comment ça se passe au boulot ? Y a eu de l'action cette semaine ?
La main posée sous le menton, jambes croisées, tu es prête à entendre tous les potins / évènements que Sacha avait à raconter. S'il y en a. Mais avec la situation actuelle... il doit bien y en avoir.
Tu reconnais de loin la maisonnée, et aperçois la silhouette de Sacha, à qui tu fais un signe de la main. Une fois la voiture stationnée dans l'allée tu t'empresse d'entrer dans la maison, les températures le soir sont particulièrement fraîche à mesure que l'on s'approche de l'hiver, saluant ton amie avec ton enthousiasme et ta bonne humeur habituelle.
Une fois rendue dans la cuisine, tu déposes sur la table quelques bières de microbrasserie que tu as trouvées à la supérette et que tu avais bien envie de découvrir, un petit paquet de noix salées et croustillantes et, bien sûr, une boîte de bonbons mélangés.
Tu t'assois, le regard se portant instinctivement vers les jolies plantes vertes décorant la cuisine. Ce n'est pourtant pas la première fois que tu les voies, mais comme chaque fois, l'idée de te lancer dans le jardinage traverse ton esprit. Ce serait le bon moment, en plus, si tu n'as rien d'autre à faire sans internet... cette pensée ne te plait pas du tout, et crée même une petite boule d'angoisse se loge au creux de ton estomac. Ce sera rétabli bientôt. Tu tentes de te convaincre intérieurement, et secoue ta main devant ton visage pour chasser ces réflexions déprimantes. Après tout, tu es là pour passer un bon moment, pas pour gâcher l'ambiance !
Tu portes à tes lèvres la bière que Sacha a déposée devant toi, buvant plusieurs gorgées et affichant un air satisfait au visage, puis prend une grande expiration.
La main posée sous le menton, jambes croisées, tu es prête à entendre tous les potins / évènements que Sacha avait à raconter. S'il y en a. Mais avec la situation actuelle... il doit bien y en avoir.
déso pour le délai, j'ai eu une semaine chargée :'D
Posts : 14
Arrivée : 21/01/2021
Sacha Slupowski
#313
Dim 31 Jan - 19:14
(tkt pas de souci, bon courage dans tes occupations haha)
Sacha remercie Antonie pour ce qu'elle a ramené, met des bières au frais et en ouvre deux tout en écoutant son amie. Elle hoche la tête quand elle lui parle du manque de choix à la superette et confirme : "Oui, pareil, il manquait plein de trucs en rayons cet aprem."
Elle allait ajouter que c'est assurément à cause d'internet, mais en se retournant elle voit le geste de Toni et son expression, comprend que son amie est vraiment angoissée par cette coupure. Sacha, de son côté, est contrariée par la situation mais elle ne se laisse pas la possibilité de penser à quoi que ce soit d'autre que : "et maintenant, comment on fait ?"
Elle s'asseoit à la table en face de son amie et la regarde boire de longues gorgées. Elle lui sourit. Sacha sait que Antonie est facilement stressée, donc elle est préoccupée de l'état mental de sa camarade. Elle n'a pas envie de l'effrayer ou de lui plomber le moral en lui partageant sa propre opinion : que Internet ne reviendra pas. Ou dans longtemps. Qu'il est en train de se passer quelque chose et que ça va arriver jusqu'à leur petit village. Mais, en vérité, il faudra bien le dire à un moment. Se voiler la face est rarement efficace. Elle ouvre la bouche pour dire quelque chose mais avant, Antonie demande comment ça se passe au travail. Sacha a un petit rire.
"Bah de l'action c'est le moins qu'on puisse dire ! Franchement, j'aurais pas cru qu'une coupure internet aurait autant de conséquences dans tant de domaines. Jessica a voulu m'expliquer des trucs -tu sais que elle les ordis et tout, c'est son délire -mais j'ai vite décroché, on était en sport."
Elle se lève d'un bond sans s'en rendre compte et marche vers les fenêtres.
"J'ai dû aller voir à la mairie en personne pour demander des nouvelles. Ils ne répondaient pas au téléphone. J'ai presque dû supplier pour voir la maire, à la russe carrément ! Et le pire c'est qu'elle avait rien à me dire, au final. Personne ne sait ce qui se passe."
Ici, Sacha s'interrompt et se retourne vers Antonie, soudain un peu mal à l'aise. Elle n'aime pas tenir des discours pessimistes, pour elle ça ne sert qu'à attiser l'affolement. Donc elle ajoute un peu précipitamment :
"Mais on se débrouille, bien sûr ! Tu sais que je suis deter, je trouve toujours des solutions."
Et elle sourit d'un air tout à fait confiant. Il suffit de s'organiser. De garder son calme. Pas de panique.
"Et toi à l'école ? Ils en pensent quoi les gosses, de tout ça ?"
Sacha remercie Antonie pour ce qu'elle a ramené, met des bières au frais et en ouvre deux tout en écoutant son amie. Elle hoche la tête quand elle lui parle du manque de choix à la superette et confirme : "Oui, pareil, il manquait plein de trucs en rayons cet aprem."
Elle allait ajouter que c'est assurément à cause d'internet, mais en se retournant elle voit le geste de Toni et son expression, comprend que son amie est vraiment angoissée par cette coupure. Sacha, de son côté, est contrariée par la situation mais elle ne se laisse pas la possibilité de penser à quoi que ce soit d'autre que : "et maintenant, comment on fait ?"
Elle s'asseoit à la table en face de son amie et la regarde boire de longues gorgées. Elle lui sourit. Sacha sait que Antonie est facilement stressée, donc elle est préoccupée de l'état mental de sa camarade. Elle n'a pas envie de l'effrayer ou de lui plomber le moral en lui partageant sa propre opinion : que Internet ne reviendra pas. Ou dans longtemps. Qu'il est en train de se passer quelque chose et que ça va arriver jusqu'à leur petit village. Mais, en vérité, il faudra bien le dire à un moment. Se voiler la face est rarement efficace. Elle ouvre la bouche pour dire quelque chose mais avant, Antonie demande comment ça se passe au travail. Sacha a un petit rire.
"Bah de l'action c'est le moins qu'on puisse dire ! Franchement, j'aurais pas cru qu'une coupure internet aurait autant de conséquences dans tant de domaines. Jessica a voulu m'expliquer des trucs -tu sais que elle les ordis et tout, c'est son délire -mais j'ai vite décroché, on était en sport."
Elle se lève d'un bond sans s'en rendre compte et marche vers les fenêtres.
"J'ai dû aller voir à la mairie en personne pour demander des nouvelles. Ils ne répondaient pas au téléphone. J'ai presque dû supplier pour voir la maire, à la russe carrément ! Et le pire c'est qu'elle avait rien à me dire, au final. Personne ne sait ce qui se passe."
Ici, Sacha s'interrompt et se retourne vers Antonie, soudain un peu mal à l'aise. Elle n'aime pas tenir des discours pessimistes, pour elle ça ne sert qu'à attiser l'affolement. Donc elle ajoute un peu précipitamment :
"Mais on se débrouille, bien sûr ! Tu sais que je suis deter, je trouve toujours des solutions."
Et elle sourit d'un air tout à fait confiant. Il suffit de s'organiser. De garder son calme. Pas de panique.
"Et toi à l'école ? Ils en pensent quoi les gosses, de tout ça ?"
Posts : 20
Arrivée : 18/01/2021
Faceclaim : Lottie Person - Snotgirl
Antonie Sinclair
#416
Dim 7 Fév - 22:55
La réponse de Sacha te déprime un peu, bien que tu t’y attendais. En effet, tu n’aurais jamais pu t’imaginer qu’une coupure internet ait un tel impact. Tu n’aurais jamais pu t’imaginer qu’une aussi longue coupure internet puisse arriver, point. Et que même la mairie ne puisse donner une quelconque réponse ou solution, ça n’augure rien de bon…
Bordel, c’est la merde ça.
Tentant de chasser ton air angoissé, tu lève à moitié ton bras comme pour trinquer.
Absolument, c’est toi la meilleure! Tu gères! tu reprends une gorgée. En vrai je ne voudrais pas être à ta place, gérer toutes ces crises… je me sentirais carrément dépassée.
Si tes propos pouvaient sembler morose, c’est plutôt un ricanement qui s’en suit. Tu connais tes faiblesses et faire face aux imprévus, c’est vraiment pas ton truc. On te retrouverais plutôt cachée dans ton bureau à pleurer et te taper la tête sur les murs.
Tu souris en pensant aux gamins de l’école.
Ah tu sais, ces enfants sont des perles! C’est sûr que dans les premiers jours c’était un peu la panique, tout le monde ne parlait que de ça, mais vraiment… ils s’adapte beaucoup plus facilement qu’on pourrait le croire. J’crois que j’encaisse le choc beaucoup moins bien qu’eux en réalité! tu éclate de rire. Le plus compliqué c’est plutôt au niveau administratif, tout ça… c’est sûrement pareil à ton boulot, se réadapter aux vieilles méthodes, tenter de récupérer des informations, essayer de se souvenir des échanges courriels en cours, tout ça. léger soupir C’est un peu la merde, mais bon bientôt on aura repris le rythme… ah mais par contre! Tu vas pas le croire. Tu te souviens que je t’ai parlé de Claire-Marie, la secrétaire, qui me balance des vacheries à la moindre occasion? Qu'est-ce qu’elle m’énerve. Du coup, alors qu’on était dans toute cette pagaille, « madame » a pris quelques journées maladie. Quel hasard hein? Et qui a dû se taper le surplus de son boulot? Moi, évidemment. Le directeur me refile toujours les tâches pénibles, parfois j’ai l’impression qu’il me voit davantage comme une deuxième secrétaire plutôt que son adjointe...
Tu t’enflammais en parlant de la secrétaire, tes mains gesticulant dans tous les sens, tout ton corps bougeant au gré de ton anecdote, et le visage bien expressif, ton irritation impossible à cacher. Tu es plutôt marrante lorsque tu te mets dans cet état, surtout que lorsqu’on te connais bien on sait que tu ne te mets pas si facilement en colère contre quelqu’un.
Normalement tu arrives à bien t’entendre avec presque tout le monde, tellement tu es gentille. Mais Mme Dzemael a visiblement une dent contre toi et mets tous ses efforts pour que tu le saches. En réalité elle est peut-être comme ça avec tout le monde… mais ça te dérange tout de même profondément. Évidemment comme tu évites les conflits, tu n’en parle pas ni à la concernée ni au directeur. Dde toute façon tu sais bien que ça ne changerait rien, elle a trop d’ancienneté et le directeur est beaucoup trop passif.
Et évidemment tu n'as aucun moyen de savoir si elle était réellement malade ou pas, ce n'est que ton propre jugement. Mais ça t’a fait du bien de médire un peu.
Tentant de chasser ton air angoissé, tu lève à moitié ton bras comme pour trinquer.
Si tes propos pouvaient sembler morose, c’est plutôt un ricanement qui s’en suit. Tu connais tes faiblesses et faire face aux imprévus, c’est vraiment pas ton truc. On te retrouverais plutôt cachée dans ton bureau à pleurer et te taper la tête sur les murs.
Tu souris en pensant aux gamins de l’école.
Tu t’enflammais en parlant de la secrétaire, tes mains gesticulant dans tous les sens, tout ton corps bougeant au gré de ton anecdote, et le visage bien expressif, ton irritation impossible à cacher. Tu es plutôt marrante lorsque tu te mets dans cet état, surtout que lorsqu’on te connais bien on sait que tu ne te mets pas si facilement en colère contre quelqu’un.
Normalement tu arrives à bien t’entendre avec presque tout le monde, tellement tu es gentille. Mais Mme Dzemael a visiblement une dent contre toi et mets tous ses efforts pour que tu le saches. En réalité elle est peut-être comme ça avec tout le monde… mais ça te dérange tout de même profondément. Évidemment comme tu évites les conflits, tu n’en parle pas ni à la concernée ni au directeur. Dde toute façon tu sais bien que ça ne changerait rien, elle a trop d’ancienneté et le directeur est beaucoup trop passif.
Et évidemment tu n'as aucun moyen de savoir si elle était réellement malade ou pas, ce n'est que ton propre jugement. Mais ça t’a fait du bien de médire un peu.
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