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Arrivée : 01/02/2021
Faceclaim : La poupée (BLOODBORNE)
Marie Weiss
#393
Ven 5 Fév - 9:24
Elle ne sait pas ce qui retient autant son esprit, elle ne sait même pas à quoi elle pense ! Mais, oh, bon sang - ce souci prend toute ses pensées, l'accapare complètement. Est-ce la dernière lettre qu'elle a écrit à sa mère ? Ou est-ce le regard peu avenant de son grand-père alors qu'elle partait pour déposer la lettre à la poste ? Car non, ce n'était pas juste de la thérapie qu'elle s'offrait en déposant ses pensées et en les adressant à la femme qui était sa mère, non - Marie mettait un point d'honneur à poster chacune de ces lettres-là, sous couvert d'un "on ne sait jamais" chevrotant, parce que pitié, oui, on ne savait jamais.
Alors ce dimanche matin-là, alors qu'il fait beau et que la seule pensée qui aurait dû habiter son être devrait concerner ce soleil qui sourit à Saint-Cley, Marie est préoccupée. Elle se demande ce que signifiait ce regard. Elle se demande pourquoi elle ne ressent plus le même amour provenant de ses grands-parents. Qu'avait-elle fait de mal ? La soupçonnaient-ils d'un mal quelconque ? Alors Marie prie - et demande pardon - car elle est certainement coupable de quelque chose, bien qu'elle ne sache pas encore quoi.
Quand la messe parvient à son terme, elle est rapide à se lever. D'ordinaire, elle prend son temps, salue ceux qu'elle reconnaît parmi la foule - soit, tout le monde - et elle met bien une heure avant de mettre les pieds hors de l'église. Mais cette fois-ci, non, Marie veut que tout cela se finisse, et rapidement s'il vous plaît. Mais c'était sans compter la horde de petits vieux qui viennent lui dire bonjour et l'assaillir aussitôt, gentils certes mais surtout inconscients du mal-être qui taraude la jeune fille. Marie n'a pas le choix et ne voudrait surtout pas paraître impolie, alors elle se stoppe dans sa course et reste pour discuter, le coeur lourd.
olivier
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Arrivée : 20/12/2020
Faceclaim : lieutenant tsurumi (GOLDEN KAMUY)
Olivier Dubois
#396
Ven 5 Fév - 10:55
c'est pas faute de se lever tôt, même les weekends, même ses jours de repos, il se lève en même temps que ses poules, à vrai dire, mais il y a une quantité de choses à faire qui se rallonge au moindre coup de fil d'un voisin embêté, et il ne dit jamais non, Olivier, alors il se retrouve toujours presque à la bourre, mais pas tout à fait.
il s'installe toujours au fond, en se faisant discret, et baisse les yeux pour éviter les regards parfois outrés du 3è âge toujours présent à l'heure pour l'Office. en même temps, c'est pas de sa faute, si les vieux ont rien à foutre ! lui, il a encore du crapahuter comme pas possible, tout ça à cause de sa poule qui s'est fait la malle, a du aller la chercher chez le voisin, et il était plutôt sympa, alors il ne pouvait pas partir non plus comme un voleur avec la poule sous le bras, si ?
non.
alors il est encore presque en retard, et décide de traîner un peu après, enfin, ce n'est pas exactement sa décision à lui,
mais plutôt celle des grand-mères du village qui ont décidé qu'elles diraient bien bonjour à ce brave garde forestier, après tout mon petit, on ne vous a même pas vu arriver, on n'a pas pu vous dire bonjour avant ! et vous avez pensé quoi du sermon d'aujourd'hui ?
Olivier accepte poliment la conversation, car il n'a pas vraiment le choix, à vrai dire,
mais ça glisse vite sur le fait que c'est bien que des gens de son âge continuent d'aller à la messe, car sinon, que va devenir la paroisse, et que va devenir la jeunesse, et il n'y a plus de repères, sans ça, et quand même, vous, au moins, vous êtes quelqu'un de bien...
merde, ça dérape encore. il sourit poliment, un peu forcé, et cherche un moyen de s'échapper, mais il n'en en a pas,
juste cette mamie qui s'accroche un peu trop, et ses compliments sont un peu bizarres, non ? en tout cas, ils le deviennent, et...
ah.
Marie.
le regard d'Olivier ne s'est pas posé sur une des décorations de l'église, mais sur Marie, la vraie, enfin, celle qui est vivante, quoi, la p'tiote qu'il voit souvent et avec qui il a parlé quelques fois, encore plus entourée de vieux que lui, et pas franchement plus heureuse de la situation, au contraire.
d'habitude, elle a toujours ce sourire un peu neutre, un peu inquiétant, mais là, elle n'a vraiment pas l'air de sourire,
et c'est le plan d'évasion parfait pour Olivier. il s'excuse poliment auprès de son interlocutrice, et s'approche de Marie en faisant attention de ne pas donner de coups de coudes ou d'épaule, même si c'est tentant.
et sans réfléchir, il pose une main sur son épaule si frêle, et l'amène gentiment mais fermement vers la sortie avec lui.
peut être qu'elle n'était pas vraiment en train de chercher un moyen de partir, à vrai dire,
mais c'est trop tard, maintenant qu'ils sont sur le parvis de l'église, loin de l'habituelle agitation des salutations qui suivent toujours la messe.
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