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Lucas Rondin
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WAYE LA VACHE IL EST ENORME CE CHIEN Iec7
Lucas Rondin

#385

Jeu 4 Fév - 12:05
il est rentré il y a deux jours à peine, Lucas.

dès que son combat s'est terminé, il a un peu débriefé avec son entraîneur, s'est un peu fait engueulé, a haussé les épaules en souriant, et a pris le premier train le lendemain matin pour rentrer.

il était content de rentrer à la maison, en plus on l'attendait. chez lui, dans la petite salle à manger, sa grand-mère, son chien et une carte postale l'attendaient. c'est toujours bien, d'être attendu. une fois que Canigou a arrêté de l'ensevelir de bave, il a pu embrasser sa grand-mère, et il a oublié la carte, car il fallait aider mamie à bouger un meuble, et grand-père ne veut jamais, ce... ...
il veut jamais.

alors dès que Lucas rentre chez lui, même s'il est un peu déçu d'apprendre que sa mère est encore en déplacement trop loin et pour trop longtemps, il fait tout ce que sa grand-mère ne peut pas faire seul et ça l'aide à oublier ce pincement au cœur un peu trop familier. et puis, il y a le bois à couper, le grand-père le fait, mais le jeune survolté met un point d'honneur à en couper plus, juste pour prouver qu'il peut. qu'il s'occupe de la maison bien mieux que quiconque, même sans être là.
c'est un peu amer, le retour, même s'il est content. et avec tout ça, oubliée, la pauvre carte, jusqu'à ce matin, où sa grand-mère la glisse vers lui sur la nappe cirée défraichie de la petite table de la cuisine. Lucas se prépare ses propres petits déjeuner, du pain complet, un laitage, un fruit, des protéines, il sait tout, il calcule, difficilement, mais il s'en sort, et Lucienne n'y comprend pas grand chose, mais elle reste quand même dans la cuisine avec lui.
elle reste avec lui en souriant, et lui donne enfin la carte.

c'est normal, la carte postale. il en a une boîte pleine, toujours de la même personne :
des paysages à couper le souffle,
des montagnes perdues dans la brume,
des rizières en terrasse à perte de vue,
des gratte-ciels trop haut,
des villes la nuit, qui brillent de milles feux,
il en a plein, et il les garde toutes.

il se demandait quelle allait être la prochaine photo, mais il est d'abord un peu déçu, il connait très bien ces cartes là, il la reconnait tout de suite, c'est une vue de l'église un jour d'été, il a déjà acheté la même dans le bureau de tabac du centre ville, pour l'envoyer à celui qui lui offre toujours de si beaux paysages... ah.

ah ?

quoi ?!

il a fallu quelques secondes au petit fils Rondin pour comprendre, mais une fois qu'il a pigé, il a du mal à rester assez calme pour la lire en entier. il est rentré ? pour de vrai ? il est là, vraiment ? il faut se voir, vite, vite, il se dépêche d'engloutir son petit déjeuner, tant pis si ce n'est pas recommandé, il siffle pour que Canigou le rejoigne à la porte, aussi excité que son maître, un peu trop, il en a même du mal à enfiler ses basket, et les deux se jettent hors de la maison en lâchant un dernier petit « à toute ! » à mamie Lucienne en faisant semblant de ne pas l'entendre quand elle lui dit qu'il devrait porter plus qu'un t-shirt. (à quoi bon ? il a toujours chaud, peut être car il court tout le temps, partout.)

sauf que...

...

... il... il est où ? Lucas court depuis une dizaine de minutes quand il se rappelle qu'il ne sait pas où aller. il tenait encore la carte postale dans une main, alors il la relit, une fois, deux, fois, mais il n'y a pas d'adresse de retour. mince.

mais Rondin ne se laisse jamais démonter, alors même si l'air de novembre fait un peu mal à ses plaies, même si son entraîneur va sûrement l'engueuler au téléphone et lui dire de récupérer, il se dit que c'est la bonne occasion de faire un petit jogging de plus. tant pis pour sa gueule cassée et les bleus qui ornent ses bras nus, tant pis pour la coupure sur sa joue encore un peu trop rouge, et ce gros bleu sur la pommette droite, de toute façon, c'est son métier, d'être blessé, alors il ne va pas s'arrêter pour si peu.

et il reprend sa course, mais un peu plus réfléchie, cette fois, un peu moins précipitée, tout en racontant à son chien qu'il va aller voir un ami que Canigou n'a pas encore l'honneur de connaître, car il est parti avant qu'il l'adopte, mais qu'ils s'aimeront sûrement beaucoup, après tout, il aimait les bestioles à poil, non... ?
tout ce monologue donne une idée à Lucas, qui s'arrête et tend la carte postale à son énorme patou, qui la sent par réflexe.

tu peux le trouver, non ? ... s'il te plait ?

le canidé aboie, mais impossible de savoir s'il a compris ou non, même si Lucas défendra jusqu'à sa mort que c'est un chien très intelligent, et il n'a pas tout à fait tord. son chien repart et trottine, alors son maître le suit, de toute façon, il n'a pas de vraie destination. en plus, ce quartier s'est tellement vidé au fil des années, il n'y a presque plus rien... certaines maisons s'effondrent à moitié, mais Lucas reconnait la grange qui tient encore debout, et d'un coup, Canigou se jette sur un individu qui se tenait pas loin.

OUAH OUAH OUAH OUAH !
reviens, CANIGOU !

le chien veut juste jouer, c'est évident, il ne grogne pas et se content d'aboyer joyeusement, peut être juste un peu trop excité par l'odeur des chats qui vivent dans le coin. pourtant, il est assez bien dressé pour se calmer un peu en entendant la voix de son maître, et il se content d'essayer de sauter sur l'inconnu, un peu plus gentiment.

ola, ça va ?
Andreas Lacroix
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Andreas Lacroix

#426

Mer 17 Fév - 10:06
C'était une matinée comme les autres, de celles qui vous poussent à sortir au plus vite parce qu'une dispute va éclater. C'est ce qui était arrivé ce matin. Tu étais descendu vers 8h de ta chambre, impossible de dormir davantage, impossible de dormir, en fait, le cœur lourd. Ces derniers jours avaient été rythmés par les visites de Louie, et c'était une véritable bulle d'air, mais ils étaient tous aussi rythmés par la pression de ton oncle et ta tante pour trouver un job. C'était un enfer. Entre l'enfer et le paradis, finalement. M'enfin, tu t'étais barré de bonne heure car à peine tu avais mis un pied dans la cuisine que tu t'étais pris une remarque déplacée et tu ne supportais plus. Tu avais prétendu aller chercher le pain, tout sourire, pour ne pas leur faire de peine. Probablement qu'ils étaient juste à bout de nerfs, qu'ils n'étaient pas toujours aussi cruels, qu'ils ne se rendaient pas compte, que tu étais un peu responsable. Oh, tu pouvait leur en trouver plein des excuses, mais là tu n'avais pas la force, alors il fallait filer. Tu étais bel et bien allé acheter le pain, dans un premier temps, et puis finalement tu étais passé à la superette du coin et tu avais pris un petit sac de croquettes, te décidant d'en mettre un peu partout dans le quartier à l'abandon. Tu avais un peu trop de tendresse pour ces petites boules de poil, et tu étais tranquillement en train de les nourrir quand une énorme ombre avait voulu se jeter sur toi. Les chats qui pointaient leur nez s'étaient tous cachés, inévitablement. Tu fais volte face et observe l'énorme boule de poil, tu protèges instinctivement ton pain - vraiment aucun instinct de survie toi.

Hé bah, qu'est-ce que tu veux toi.

Tu grommèles à l'intention du chien avant de relever les yeux vers son propriétaire, machinalement tu souris parce qu'on est jamais sûr de qui on peut croiser dans un quartier aussi craignos, mais. Oh. Le chien, et ce gars. Putain. Est-ce que c'est possible ? Est-ce que t'es juste pas assez dormi et en fait t'es juste en pleine hallucination ?

L-Lucas ?

C'est vraiment lui ! Est-ce qu'il a reçu ta dernière carte ? Est-ce qu'elle était bien partie ? Tu avais hésité à juste la glisser dans la boîte aux lettres, sans dépenser de timbre, mais tu n'avais pas envie de croiser qui que ce soit, surtout s'il n'avait plus envie de te voir. Ça faisait si longtemps maintenant, c'était juste devenu une habitude de lui raconter une anecdote et d'envoyer ça.
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